Marianne Thyssen, commissaire européenne, viendra à Beauvechain!
Vert Galant, 19h30 – entrée gratuite!
Marianne Thyssen, commissaire européenne, viendra à Beauvechain!
Vert Galant, 19h30 – entrée gratuite!
A la recherche du point le plus nord de Beauvechain. Spontanément j’avais pensé que ce point se trouverait sur le village de Beauvechain, plus précisément rue de Mollendael. Mais en vérifiant sur une carte, c’est en fait sur Tourinnes !
Ça se joue sur une vingtaine de mètres de différence, mais c’est donc l’endroit indiqué ci-dessous qui est le point le plus nord. Le point se trouve dans les champs, mais est visible pour des promeneurs ou cyclistes sur la prolongation de la rue du Stoquoy quand elle devient le » Oude Geldenaaksebaan » à Bierbeek.
Ces champs-là sont par d’ailleurs un chouette endroit pour des promenades, peu importe la saison. Une petite recommandation quand vous êtes dans le coin : en descendant le » Oude Geldenaaksebaan » il y a une petite chapelle dédiée à St Bernard à votre droite (il faut remonter la pente du chemin creux), avec une vue magnifique sur les champs.
Le 23, 24 et 25 mars 2018 a eu lieu le Grand Nettoyage partout en Wallonie (BEWAPP), et donc aussi à Beauvechain. Le but est de sensibiliser toute la population, car ce sont des volontaires, soutenu par les communes, qui ramassent les déchets des autres. Le résultat est alors mis en évidence … en espérant que cela fera penser deux fois avant de jeter quelque chose sur la rue.
Notre équipe du cdH de Beauvechain s’est dévoué sur Hamme-Mille (les chaussées, le ruisseau du Guertechin et quelques rues avoisinantes), La Bruyère (notamment autour du terrain de foot) et L’Écluse. Avec notre équipe de 10 volontaires, nous avons ramassés 28 sacs au total. Pas mal …
Au total, voilà les chiffres pour la commune :
Ce « butin » était exposé pendant une petite semaine au croisement de la rue de la Justice et la rue du Grand Brou (entre Hamme-Mille et Tourinnes).
Le nombre de sacs était déjà impressionant samedi à midi.
Un succès et un bilan impressionnant ? Bien sûr, merci donc à tous les ramasseurs, y inclus des enfants qui eux aussi ont fait preuve de citoyenneté. Mais un peu amer quand même… certains endroits étaient aussi sales que l’année passée (ex. chaussée de Louvain, avenue du Centenaire). Et quand on voit la montagne que les citoyens ont ramassés … il y a encore du boulot ! Comme indiquait Benjamin Goes, conseiller communal, sur son Facebook : « chaque année, malgré la convivialité de ce moment, ce goût amer en bouche avec l’impression de payer deux fois pour quelques dégoûtants : une fois via mes impôts – 10 à 20€ par an, soit entre 30 et 60 millions par an qui pourraient servir à autre chose ! – et une autre fois via cette participation de ramassage de déchets à laquelle ne participent évidemment pas les auteurs de ces incivilités… quand cela va-t-il s’arrêter ? »
Encore un dernier remerciement pour le personnel communal qui a travaillé le vendredi et le weekend pour rassembler tous les sacs.
Nous vous avons déjà, dans deux articles écrits par Jean-Luc, parlé de la mobilité avec les transports en commun. Dans ces articles, le focus était sur les 65+, cette fois-ci nous nous focaliserons sur les transports de nos écoliers en secondaire. Je préparais le choix d’écoles pour ma fille pour l’année scolaire suivante, et je voudrais bien partager ce que j’ai pu récolter comme information.
(Un article écrit par Jean-Luc Lecluse, habitant de Hamme-Mille. Cet article fut publié d’abord dans le Contact de la paroisse St Amand d’Hamme-Mille.)
Le bus 18 des TEC, bien connu de nos concitoyens, dessert aujourd’hui la ligne Leuven-Hamme-Mille-Jodoigne.
Auparavant, cette ligne était désservie par une ligne de tram vicinal passant comme quelques autres lignes par la station tramways de Hamme-Mille (située à l’endroit de la gare des bus actuelle – cf. photo ci-dessous).
La gare à Hamme-Mille d’antan … vue vers l’est.
La SNCV fut créée en 1885. Elle délégua ses pouvoirs à des sociétés fermières. Dans ce système, les droits et devoirs des deux parties en présence étaient clairement délimités. La SNCV s’engageait à construire et à équiper les lignes. Les sociétés fermières s’occupaient ensuite de les exploiter.
En Brabant, est créée le 4 juin 1887, la Société anonyme pour l’exploitation des chemins de fer vicinaux (CFV) qui constitue, à partir de 1892, un réseau de lignes suburbaines autour de Louvain. Ces lignes sont construites à voie métrique.
Faisant partie de ces lignes suburbaines du réseau de Louvain, la ligne vicinale de tram Louvain-Hamme-Mille-Jodoigne portait le n° 311 et était donc concédée en exploitation « automotrices et vapeur ». Elle partait de Louvain, empruntait la chaussée à travers la forêt de Meerdael pour arriver à Hamme-Mille. Elle continuait ensuite vers Nodebais, Tourinnes, Beauvechain et La Bruyère. De là, elle regagnait à Mélin la chaussée vers Jodoigne.
Elle présentait la particularité d’avoir plusieurs tronçons communs avec d’autres lignes. Ainsi, la section entre Hamme-Mille et Beauvechain était commune avec la ligne Tervueren-Tirlemont exploitée par la même société. De même, le tronçon entre la gare et la porte de Namur à Louvain était, lui aussi, commun aux lignes Louvain-Jodoigne et Louvain-Tervueren.
Notre ligne 311 fut inaugurée le 7 décembre 1892 comme nous l’apprend l’extrait suivant du « Journal de Bruxelles – édition du 10 décembre 1892 – n°345 » :
« A Louvain (de notre correspondant) – Inauguration du tram vicinal de Louvain à Jodoigne. Louvain, 8 décembre
L’ouverture de la ligne vicinale de Louvain à Jodoigne s’est faite hier, sans grande solennité, du reste. Cette ligne, qui a une longueur totale de 30 kilomètres, est certainement appelée à rendre d’immenses services à plusieurs localités des arrondissements de Louvain et de Nivelles qui s’étaient trouvées jusqu’à cette heure dans de piètres conditions au point de vue des communications par voie ferrée.
Désormais, Hamme-Mille, Bauvechain, Melin, etc., auront leur chemin de fer, qui facilitera considérablement les relations de ces villages avec les centres de Louvain, Jodoigne et Nivelles ; l’agriculture surtout bénéficiera dans une large mesure de cette nouvelle ligne vicinale, à laquelle on peut, sans crainte de se tromper, prédire dès aujourd’hui un trafic aussi actif que celui qui alimente la ligne Wavre-Jodoigne. »
Cette ligne, la 2e en Brabant wallon (après celle de Wavre-Jodoigne mise en service progressivement de 1887 à 1889), fut effectivement exploitée de 1892 à 1953.
Dans une région principalement agricole et dédiée particulièrement au commerce du sucre, le réseau vicinal eut à transporter principalement les betteraves destinées aux sucreries et, une fois le travail de raffinage accompli, de renvoyer les pulpes, destinées à nourrir le bétail, aux fermiers. Le réseau vicinal a joué un rôle prépondérant dans l’économie de la région. On estime le transport de marchandises à 40% du trafic total, dès sa création et ce, jusqu’à la première guerre mondiale.
Par la suite, l’activité vicinale se consacra de plus en plus au transport des voyageurs avant de péricliter en raison de la concurrence de la route.
En 1920, les lignes urbaines et suburbaines sont intégrées à la société nationale des chemins de fer vicinaux (SNCV). La SNCV va ensuite électrifier en partie des lignes suburbaines entre 1932 et 1953.
Jean-Luc Lecluse
Autres sources :
N’oubliez pas nos autres articles sur ce blog concernant le tram, avec notamment des vidéos (ici et ici) en survolant le tracé.