Continuons notre descente vers le centre d’Hamme-Mille, où une gare était prévue déjà dans les plans de 1890 (on y reviendra plus tard). Cependant, il est impossible de continuer à suivre la chaussée, car la pente est trop forte pour un tram. Un maximum de 2-3% est la limite, surtout étant donné que le tram était aussi utilisé pour le transport de marchandises.

Petite déviation donc par le champ St Nicaise que vous pouvez toujours voir actuellement comme une ligne boisée à côté d’une prairie de chevaux. Le tram pouvait y suivre le relief du terrain, ce qui facilitait partiellement le travail. De plus, il y avait quelques fermes le long de la chaussée, ce qui compliquait sans doute le passage le long de la chaussée même en dehors de la forte descente.

Néanmoins, la descente près de l’actuelle rue Delherse (chemin qui existait déjà au 19e siècle) est toujours trop forte. Un talus a donc été construit pour descendre doucement de là jusqu’à l’actuelle gare de bus. La terre venait sans doute du tracé creusé plus haut, mais cela représentait quand même une petite distance pour transporter des terres avec une brouette. En 1892, il existait peu d’autres moyens que la force des hommes pour le faire…

Un problème néanmoins… la rue des Claines et la Nethen. On ne pouvait pas fermer ce chemin et ce ruisseau avec un talud en terre, car cela aurait obstrué le passage menant (entre autres) vers le Moulin de Litrange. Ce besoin économique semble encore plus pertinent que celui du duc d’Arenberg, qui voulait conserver l’accès aux étangs de la Warande (voir ici).

Un pont devait donc être construit… On y reviendra la semaine prochaine.